Article publié le 25/01/2018
L’absence de traitement anticorrosion surtout pour les navires marine où l’eau de mer peut nuire au kit solaire.
Le contact permanent avec le milieu humide (pas de problème si les panneaux sont suffisamment étanches).
L’orientation des panneaux par rapport au soleil est primordiale pour obtenir un rendement optimal. Or, l’orientation change aussi souvent que le bateau change de cap.
Leur installation sur le pont peut augmenter le risque de leur usure.
Leur étanchéité est renforcée par la résine de polyester. Leur boitier de connexion est également étanche.
Ils peuvent être installés sur une surface incurvée. Il est également possible de les installer sur un support courbé.
Il est tout à fait possible de marcher dessus sans risque de l’abimer.
Leur rendement est faible par rapport aux autres.
Ce sont des panneaux qui peuvent être installés à titre provisoire.
Veiller à la solidité et durabilité de l’installation.
Préserver l’intégrité et l’étanchéité de la plateforme sur laquelle les panneaux sont fixés.
Choisir l’inclinaison et l’orientation adéquate qui permet au kit de fournir un rendement optimal.
La force de vent est très importante sur un navire, d’où l’intérêt de ne pas entraver l’aérodynamisme du bateau par les panneaux, et aussi et surtout, ne pas créer une installation qui augmente la prise au vent.
Placez l’onduleur loin de la zone de vie. La distance idéale est de 2,5 mètres. Le mieux, c’est de la placer dans un garage ou dans un petit abri à l’extérieur de la maison.
Installez les générateurs de champs électromagnétiques tels que le compteur, le transformateur, l’onduleur, le panneau loin des pièces les plus utilisés comme les chambres à coucher.
Blindez éventuellement l’onduleur avec le mu-métal. Ce dernier est un alliage de nickel, de fer et de molybdène qui absorbe de manière optimale les lignes de champs magnétique.
Utilisez un interrupteur automatique de courant (IAC) qui coupe le 230 V du générateur ainsi que son champ de 50 Hz quand les besoins d’électricité sont nuls et le réenclenche en cas de besoin.
Si les panneaux solaires photovoltaïques permettent d’approvisionner continuellement le bateau en électricité, leur installation à bord nécessite des fixations spéciales. Du moins, il en faut quelques adaptations. Il faut aussi penser à protéger les installations solaires et leurs accessoires dans un milieu aussi risqué que l’eau.
Il existe 3 types de panneaux solaires selon leur aspect physique.
Les panneaux solaires rigides
Ce sont les mêmes modèles de panneaux que ceux utilisés sur la terre ferme (installation domestique et centrale photovoltaïque). Plusieurs problèmes peuvent être prélevés pour la fixation de tels panneaux sur une embarcation. Citons entre autres :
Les panneaux solaires semi-rigides
Ce sont des panneaux photovoltaïques montés sur une plaque en acier inoxydable avec revêtement en téflon. Ils présentent quelques avantages pour le bateau :
Les panneaux solaires souples
Ce sont des panneaux solaires « portables ». Très souple, ces kits s’installent quasiment partout. Mais ils présentent quelques inconvénients :
La fixation des panneaux photovoltaïques sur un bateau ou une péniche peut poser des problèmes, le plus grand problème étant la contrainte de place. Vu que le rouf d’un bateau est plus petit que le toit d’une maison, difficile d’y installer tous les panneaux nécessaire. De plus, cette tâche doit obéir à quelques impératifs :
Avant de choisir le support pour panneaux photovoltaïques de son bateau, il faut d’abord déterminer si ces kits solaires vont être fixés de manière permanente ou s’ils seront installés de façon à être amovible. Mais là encore, il faut faire attention car l’installation amovible n’est pas recommandée pour préserver les matériels. En effet, le bateau est instable. Le tangage dû aux vents, vagues et intempéries risque de faire tomber l’installation. Ainsi, les supports non fixes sont à éviter. Voici quelques types de fixation ainsi que leurs avantages et inconvénients :
Support articulé
L’avantage d’un support articulé sur les deux axes est qu’il permet au panneau d’avoir la meilleure orientation, voire suivre la course du soleil. Par contre, le pivotement peut s’user à la longue.
Support fixe
Il s’agit de coins de fixation ou de pattes de fixation sur les 4 coins qui permettent de fixer les panneaux sur le pont ou sur le rouf. La fixation directe sur le pont ne convient pas aux panneaux solaires rigides.
Bac métallique
C’est aussi une sorte de support fixe : le ou les panneaux se glissent et sont maintenus à l’intérieur du bac. C’est ce dernier qui est fixé sur la structure du navire. La matière du bac devrait être toutefois subir un traitement anticorrosion.
Support sur balcon
Le support nautisme spéciale balcon permet d’arrimer les panneaux sur le balcon de l’embarcation. C’est une installation facile mais leur nombre peut être limité.
Pour les installateurs, le label QualiPV a été mis en place pour que les technicien travaille de manière sérieuse et avec du matériel homologué. Tout cela nous aide à conclure qu’il ne faut en aucun cas effectuer soi-même le montage de son dispositif solaire. Il faut solliciter le service des professionnels. Il faut également éviter d’utiliser des matériels bon marché. Une fois le support adapté, faut-il encore le fixer sur le corps du bateau. Il existe trois méthodes de fixations :
Boulonnage direct
Ce système nécessite des trous sur le corps du bateau. Les trous peuvent occasionner une entrée d’eau et ils peuvent créer aussi une partie plus vulnérable à la corrosion donc, à éviter autant que possible.
Soudage
Le soudage est une solution adaptée pour les bateaux métalliques. Il faut toutefois faire attention aux parties non métalliques (boiserie, isolation, etc.).
Collage
C’est une solution très répandue. Il nécessite néanmoins de colle nautique de très bonne qualité.
L’inquiétude soulevée par les observateurs concerne les composés chimiques des panneaux. Les cellules photovoltaïques sont majoritairement fabriquées à l’aide silicium, un élément le plus abondant sur la terre et qui ne présente aucune toxicité pour la santé de l’homme et des animaux. C’est le constituant principal du sable. De plus, les connexions entre les cellules sont faites à base d’aluminium, un métal inoffensif pour la santé. Il faut signaler toutefois la présence de substances potentiellement dangereuses comme le cadmium dans les panneaux solaires à base de tellurure de cadmium et le brome dans l’onduleur. Mais ces substances ne présentent aucune menace sauf si l’on fait exprès de manipuler un panneau ou un onduleur abîmé, de le percer ou de le jeter au feu.
Un autre risque concerne également l’incendie. C’est un risque marginal mais qui n’est pas à écarter. L’accident électrique provoqué par les panneaux solaires est infiniment très rare par rapport aux accidents provoqués par l’électricité classique. La menace vient du fait que les panneaux solaires sont inflammables et qu’ils constituent un facteur important pour la propagation du feu.
Enfin, il y a la question à propos des bruits. Contrairement à l’éolienne, les modules photovoltaïques n’émettent aucun bruit. La gêne sonore peut provenir de l’onduleur, mais une fois encore, il faut le placer dans un endroit isolé.
Les champs magnétiques créés par l’onduleur sont évalués entre 0,30 mG et 0,75 mG, ce qui est inférieur aux limites recommandées et ne présente donc, en théorie, aucune menace pour la santé. Toutefois, il faut prendre des précautions.